Panser et repenser le travail dans un dialogue avec la formation

Numéro thématique coordonné par :

Sabrina Labbé

Unité mixte de recherche Éducation-Formation-Travail-Savoirs (EFTS), Université de Toulouse Le Mirail, France.

sabrina.labbe@univ-tlse2.fr

Olivier Kheroufi-Andriot

Unité mixte de recherche Éducation-Formation-Travail-Savoirs (EFTS), École nationale supérieure de formation de l’enseignement agricole (ENSFEA), Castanet-Tolosan, France.

olivier.kheroufi-andriot@ensfea.fr

Jérôme Amathieu

Unité mixte de recherche Éducation-Formation-Travail-Savoirs (EFTS), Université de Toulouse Le Mirail, France.

jerome.amathieu@univ-tlse2.fr

Argumentaire scientifique :

Comment appréhender et penser le travail à l’heure de l’anthropocène ? Comment se projeter dans le futur du travail (Carbonell, 2022) ? Au temps des transformations du marché du travail, des transitions écologiques, numériques, politiques, démographiques, des crises géopolitiques planétaires, des révolutions technologiques et des bouleversements produits par l’usage de l’intelligence artificielle dans les organisations, le travail n’a jamais été aussi mouvant, anxiogène, voire déroutant (Bourdu et al., 2019 ; Labbé et Champy-Remoussenard, 2013 ; Ehrenberg, 1998 ; Castel, 1999, Kheroufi-Andriot, 2021).  

Dans un contexte de mondialisation économique impactant prioritairement les populations vulnérables, les transformations néolibérales mettent en concurrence les humains et les savoirs. Cherchant à favoriser le développement des compétences au service de l’économie, l’Organisation internationale du travail (OIT) a appelé, dès 1999, la communauté internationale à créer dans chaque organisation (entreprises, associations, fonction publique) les conditions nécessaires à un exercice décent du travail. Le construit de « travail décent » fait alors son apparition comme une réponse potentielle à la lutte contre les inégalités croissantes, et ce, dans une perspective internationale.

Un travail décent contribue au bien-être des individus et à la satisfaction de leurs besoins fondamentaux (Duffy et al., 2016). Pour qu’il y est travail décent, les organisations de travail doivent répondre à cinq exigences (Duffy et al., 2017) : des horaires compatibles avec le repos et les loisirs du travailleur, une rémunération adaptée, l’accès à des services de santé adéquats, des conditions de travail sécuritaires (au niveau physique et relationnel) et des valeurs compatibles avec celles du travailleur (au niveau familial et personnel).  

Le projet de ce numéro thématique vise à dépasser l’opposition binaire, classique et parfois caricaturale en matière de travail entre les pays dits du “Sud” et les pays dits du “Nord” (Brandt, 1980). Les pays dits du “Sud” seraient confrontés aujourd’hui à une obligation sociétale, celle visant à installer dans chacun des pays les conditions d’un travail décent pour tous les travailleurs et travailleuses. Cet objectif se heurte à la réalité du travail dans les pays du “Sud” : une main-d’œuvre soumise aux conditions imposées par les entreprises occidentales (faibles coûts de production, travaux souvent dangereux pour le travailleur et pour l’environnement…). Les pays dits du “Nord” rencontreraient aujourd’hui différentes problématiques liées aux conditions de travail imposés aux travailleurs qui ont plusieurs conséquences : risques psychosociaux, souffrances au travail, perte de sens au travail (Méda et Vendramin, 2013 ; Khireddine-Medouni et al., 2016).

Prenant en compte ces deux réalités, proposer un numéro thématique consacré à la question du « travail décent » nous semble important dans la mesure où le devenir des sociétés du “Sud” comme celles du “Nord” se trouve conditionné par l’inscription du travail dans une perspective humaniste rendue possible par la qualité du travail et de ses contextes d’exercice. Dès lors, comment se réapproprier les conditions d’un travail qui soit décent, éthique et juste, et au-delà, comment interroger la double question de la nature et de l’essence même du travail en pensant le travail comme émancipateur de l’humain.

Les désormais naissantes « Sciences de la formation » (numéro de la revue Phronesis à paraître prochainement coordonné par Hervé Breton et Jérôme Eneau) convoquent le méta-concept de professionnalisations (Hille et Labbé, 2019) en tant que mouvement et processus complexe reliant l’Homme, la formation et le travail. Ce triptyque étudié depuis longtemps, mobilisant une grande variété de concepts, a conduit à admettre l’introuvable relation entre formation et travail (Tanguy, 1986). En écho aux recherches montrant le caractère salvateur du travail (Dejours et Delory-Momberger, 2010 ; Jacquot et al., 2019 ; Leblanc, 2006), les sciences de l’éducation et de la formation pensées comme une discipline discipline à part entière des sciences humaines et sociales ont souligné la dimension émancipatrice et éthique de la formation (Broussal, 2019, Kheroufi-Andriot et al., 2024, Labbé, 2021) et ont posé la nécessité d’interroger d’autres rapports au travail.

Prenant appui sur le renouvellement cyclique quasi permanent des modèles du travail (lire les travaux en sociologie des organisations, en sciences de gestion, en économie industrielle, en histoire du travail et de l’industrie, en ergonomie et en psychologie du travail) et compte tenu de la récente crise sanitaire ayant conduit à remettre en question les allants-de-soi sur le travail, nous posons l’hypothèse selon laquelle nous arrivons potentiellement et possiblement à la fin d’un cycle :  comment aujourd’hui proposer d’autres rapports au travail ? Comment transformer ce rapport au travail et in fine comment transformer le travail ? Comment utiliser la formation comme levier de transformation du rapport au travail et du travail (Verquin Savarieau et Labbé, soumis ; Kheroufi-Andriot, 2023) ?

Dès lors, quelles perspectives inventer pour redonner au travail, et donc à la formation, le droit de repenser les nouveaux rapports au travail ? L’intention de cet appel à contributions est de donner à voir de quelle manière le travail, dans son articulation avec la formation, peut constituer le cœur d’une réflexion éthique et prospective (Jutras et Labbé, 2022 ; Labbé, 2021b) sur le travail et sur l’humain. Car c’est bien l’humain qui crée le travail et qui installe un rapport critique et politique au travail (Breidenbach Cassagnes, Kheroufi-Andriot et Labbé, 2024). Ce numéro vise l’ambition de (ré)interroger le continuum formation- travail (Zeichner, 2008) en plaçant la dimension éthique des relations au travail comme centre de gravité dynamique de la réflexion sur le travail. Pour ce faire, nous proposons trois axes de contributions pouvant alimenter une réflexion auto-féconde en prenant appui sur le méta-concept de professionnalisation. 

Axe 1: Justice épistémique, autrement dit, le rapport à autrui dans le rapport au travail

Sans sous-estimer les recherches sur l’activité du travail, sur le rapport au travail, sur les liens entre travail et formation, sans oublier les publications soulignant les oppositions entre pays du Nord et pays du Sud dans l’exercice du travail et dans les rapports de la population au travail, les oppositions entre employeurs et travailleurs dans leurs conceptions du travail, les oppositions entre les réalités du travail chez les seniors versus les jeunes travailleurs, sans mettre de côté les questions des rapports dominants-dominés entre employeurs et salariés, ce projet de numéro thématique cherche à saisir autrement les différentes modalités d’appréhension du travail et les différents modes de compréhension du travail (Allard et Bravo, 2020). L’axe 1 de ce numéro vise donc à interroger la finalité émancipatrice de la professionnalisation pensée dans un triple mouvement (homme-travail-formation) à partir du construit de « travail décent ». Comment notamment repenser les modalités d’organisation du travail du point de vue de l’humain, du point de vue des organisations de travail et du point de vue de la formation ? À quelles conditions un autre rapport à autrui contribue-t-il à transformer la conception du travail et le rapport au travail ? Pourquoi parler de justice épistémique dans le rapport au travail ?

Axe 2: Fonction émancipatrice des professions adressées à autrui, autrement dit le travail décent comme épicentre des formations aux métiers de l’humain

Il semble difficile de penser le travail sans penser la formation. Quelle formation souhaitons-nous et pour quel travail ? Comment installer dans tout parcours de formation l’idée même de travail décent ? Interroger le construit de travail décent conduit aussi à questionner le caractère décent d’une formation et/ou les caractéristiques d’une éducation décente (Duarte et al. 2019). Au regard des idéaux portés par le projet éducatif, l’obligation de résultats l’emporte parfois sur l’atteinte des conditions permettant de créer une formation au service des formés. L’analyse des parcours de formation, quelles que soient leurs déclinaisons organisationnelles et pédagogiques, conduisent parfois les décideurs à interroger le caractère décent du dispositif proposé. Des formations « maltraitantes », c’est-à-dire des formations ne plaçant pas le formé au cœur du parcours de professionnalisation ne peuvent-elles pas impacter l’activité de travail et plus profondément le rapport du formé au travail ? À l’inverse, des formations inspirantes ne peuvent-elles pas avoir des effets émancipateurs du sujet en contexte de travail ? La question du travail décent est donc à poser dans une dialectique auto-féconde des rapports entre formation et travail (Amathieu et Chaliès, 2020).

Axe 3: Éthique du travail et au travail, autrement dit comment (re)penser la professionnalisation des formations et des métiers adressés à autrui à partir de considérations éthiques à propos du travail ?   

Différentes publications se sont saisies ces dernières années des questions d’éthique professionnelle (Jutras et Labbé, 2013 ; 2022 ; Kheroufi-Andriot et al., 2024). En effet, les considérations éthiques sont des espaces nous autorisant à redéfinir les règles et les procédures au travail (modalités d’organisation, de réalisation et d’évaluation). Elles créent aussi des espaces de dé-libération axiologiques capables d’impacter les normes en vigueur, voire d’en créer de nouvelles. Des tiers-lieux, autres que la formation académique, qu’elle soit initiale ou continue, se développent aujourd’hui et aident à (re)penser le travail en situant les questions de travail décent au cœur des échanges entre acteurs : démarches d’amélioration continue, groupes d’analyses de pratiques, causeries, recherches-collaboratives, forum de discussion, etc.). Si l’on convoque les travaux de Sen (2012), peut-on penser à des “facteurs de conversion”, ouvrant sur des possibilités de mobiliser des réflexions éthiques par soi et pour soi au bénéfice du collectif pour inventer d’autres parcours de professionnalisation (Labbé, 2021 ; Marengo, 2022) que ces réflexions soient formelles, informelles, non conscientisées (Amathieu et al., sous presse), etc ? Comment « se professionnaliser au travail décent » en mobilisant des réflexions éthiques dans un nouveau rapport à l’autre et au collectif ?  

En conclusion, ce numéro thématique invite à ouvrir la problématique du « travail décent » dans une double perspective : nationale et internationale. Les différents textes devront inviter le lecteur à une réflexion sur les conditions nécessaires et requises pour panser et repenser un travail ET une formation « décentes » en soulignant notamment le lien humaniste et existentiel unissant travail et formation. En se référant au construit de « justice épistémique », cet appel à textes place l’altérité comme une clé d’analyse et de compréhension des rapports entre travail et formation. C’est pourquoi la nécessaire prise en compte en formation et au travail de la dimension éthique semble pertinente pour aider les acteurs à penser et panser la formation comme le travail à l’aune du qualificatif « décent ». En posant le sujet au travail et/ou en formation dans une considération éthique, la lecture la professionnalisation proposée dans ce numéro se propose d’appréhender autrement les relations entre formation et travail. 

Références bibliographiques  :

Allard, F., Bravo, K. (2020). (Re)découvrir l’altérité pour mieux travailler ensemble : une question d’actualité. Projectics / Proyéctica / Projectique, 25, 91-106. https://doi.org/10.3917/proj.025.0091  

Amathieu, J., Chaliès, S. (2020). « Changement » et « innovation » : Essai d’intégration théorique au cœur d’un programme de recherche mené en anthropologie culturaliste. Éducation et socialisation [En ligne], 55 | 2020, mis en ligne le 02 mars 2020, consulté le 05 novembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/edso/9274.  

Brandt, W. (1980). Nord Sud : un programme de survie ; rapport de la Commission indépendante sur les problèmes de développement international. ÉGallimard.  

Breidenbach Cassagnes, M., Kheroufi-Andriot, O., Labbé, S. (2024). La recherche en travail social comme espace de résistance. Le sociographe, 88. 

Broussal, D. (2019). Émancipation et formation : une alliance en question. Savoirs, 3(51), 1358.  

Carbonell, J.S. (2022). Le futur du travail. Éditions Amsterdam  

Castel, R. (1999). Les métamorphoses de la question sociale. Une chronique du salariat. Gallimard.   

Caugant, A. (2020). Nouveaux yeux : l’art de repanser le travail. Bookelis .

Dejours, C., Delory-Momberger, C. (2010). Le travail entre souffrance individuelle, intelligence collective et promesse d’émancipation. Le sujet dans la cité, 1(1), 5972.

Duarte, M. E., Paixão, M. P., da Silva, J. T. (2019). Life-Design Counselling from an Innovative Career Counselling Perspective. In J. G. Maree (Éd.), Handbook of Innovative Career Counselling (p. 3551). Springer International Publishing. https://doi.org/10.1007/978-3-030-22799-9_3  

Duffy, R.D., Allan, B.A., Blustein, D.L., England, J.W., Douglass, R.P., Ferreira, J., Santos, E. (2017). The development and initial validation of the decent work scale. Journal of Counseling Psychology,64, 206-221.

Ehrenberg, A. (1998). La fatigue d’être soi. Dépression et société. Odile Jacob.  

Hille, F., Labbé, S. (2019). Professionnalisations : repères et ouvertures. L’Harmattan.  

Jacquot, L., Metzger, J.-L., Bachet, D., Bureau, M.-C., Defalvard, H., Didry, C. (2019). Travail et émancipation. La nouvelle revue du travail, 14, Article 14. https://doi.org/10.4000/nrt.4936  

Jutras, F., Labbé, S. (2022, 2e édition). Éthique professionnelle. Dans A. Jorro (Ed), Dictionnaire des concepts de la professionnalisation (p. 105). De Boeck Supérieur.

Kheroufi-Andriot, O., Khamzina, K., Brasselet, C., Cilia, F., Guirimand, N., Rossi, S., Legrain, C., Desombre, C. (2024). Vers une éthique en formation interprofessionnelle pour transcender les différences de métier entre enseignants et professionnels du médico-social. La nouvelle revue éducation et société inclusives, 100, 95-110.  

Kheroufi-Andriot, O. (2023). Construire une relation de confiance dans le contexte d’une division du travail éducatif. Les Sciences de l’éducation – Pour l’Ère nouvelle, 55(1-2), 43-62.  

Kheroufi-Andriot, O. (2021). Mieux articuler ses croyances et ses pratiques en matière d’inclusion grâce au soutien d’un dispositif ULIS : perspectives et limites. Phronesis, 10(2-3), 239-258.

Khireddine-Medouni, I., Lemaître, A., Homère, J., Plaine, J., Garras, L., Riol, M.-C., Valenty, M. (2016). Augmentation des taux de prévalence de la souffrance psychique en lien avec le travail chez les salariés actifs en France entre 2007 et 2012, à partir du programme MCP. Archives des Maladies Professionnelles et de l’Environnement, 77(3), 438.

Labbé, S. (2021a). Des engagements professionnels: Contributions à l’étude des professionnalisations [Note de synthèse inédite pour l’Habilitation à Diriger des Recherches (HDR)]. Université Toulouse – Jean Jaurès, France.  

Labbé, S. (2021). Professional ethics as “practical wisdom” and a source of professional commitment. Studia Poradoznawcze/ Journal of Counsellogy (10), 379-395

Le Goff, J.-P. (1999). La barbarie douce : la modernisation aveugle des entreprises et de l’école. La Découverte et Syros.  

Marengo, A. N. (2022). Vers une professionnalisation endogène des acteurs de l’orientation et de l’insertion à l’université : Le cas d’une recherche participative-instituante [Thèse de doctorat inédite en sciences de l’éducation et de la formation]. Université Toulouse – Jean Jaurès, Grance.  

Méda, D., Vendramin, P. (2013). Réinventer le travail. Humensis.  

Sartre, J.-P. (1970). L’existentialisme est un humanisme. Les éditions Nagel.  

Sen, A. (2012, 2e édition). L’idée de justice (traduit par P. Chemla avec la collaboration de É. Laurent). Flammarion.  

Tanguy, L. (1986). L’introuvable relation formation-emploi. La documentation française.  

Verquin-Savarieau, B., Labbé, S. (Soumis). La formation, levier(s) de transformation du travail. Presses universitaires de Rouen et du Havre.  

Zeichner, K. (2006). Reflections of a university-based teacher educator on the future of college and university based teacher education. Journal of Teacher Education, 57(3), 326- 340.  

Calendrier prévisionnel :

  • Publication de l’appel à textes : 2 mars 2025
  • Transmission des résumés (1 page 1/2) aux coordonnateurs.trices : 20 juin 2025
  • Retour aux auteurs.trices sur les résumés : 1er juillet 2025
  • Transmission des textes par les auteurs.trices aux coordonnateurs.trices : 15 décembre 2025
  • Transmission des textes aux évaluateurs.trices : 20 décembre 2025
  • Retour des évaluations : 1er mars 2026
  • Transmission des évaluations aux auteurs.trices : 10 mars 2026
  • Transmission des textes révisés aux évaluateurs.trices et aux coordonnateurs.trices : 30 avril 2026
  • Relecture des textes par les coordonnateurs.trices et l’équipe de la revue Phronesis : 31 mai 2026
  • Publication : Début 2027

CONSIGNES AUX AUTEURS-ES

Règles générales :

Les auteurs.trices intéressés.es sont invités à soumettre leur résumé pour le 20 juin 2025 et le transmettre aux coordonnateurs.trices du numéro (et simultanément à la revue Phronesis en indiquant le titre du numéro thématique et au directeur de la revue).

sabrina.labbe@univ-tlse2.fr

olivier.kheroufi-andriot@ensfea.fr

jerome.amathieu@univ-tlse2.fr

info@revue-phronesis.com

Philippe.Maubant@USherbrooke.ca

Dans une seconde étape, et sous réserve que leur résumé ait été accepté, les auteurs.trices sont priés de soumettre leur texte dans deux versions : l’une anonymée et la seconde non anonymée. Ils.elles sont invités.es à indiquer :

  • le titre de l’appel à communication visé ;
  • leur institution d’appartenance et laboratoire d’attache;
  • leur adresse électronique professionnelle exclusivement.

Ils.elles doivent vérifier qu’aucun élément présent dans le texte anonymé ne permet de les identifier (propriétés du document, références dans le texte et bibliographie). Il en est de même pour la transmission des tableaux, schémas et figures, qui doivent être transmis en fichiers séparés. Les auteurs.trices sont invités.es à indiquer pour toute soumission le titre de l’appel à communication visé (titre provisoire du numéro).

Pour tout message avec l’équipe éditoriale de la revue, merci de préciser dans le message le titre du numéro thématique.

Les textes sont transmis en format Word uniquement (sur PC ou Mac).

Les textes doivent respecter les normes de présentation de l’American Psychological Association (APA), dernière version et adaptées en français pour répondre aux normes linguistiques en usage : https://bib.umontreal.ca/citer/styles-bibliographiques/apa

La longueur de chaque chapitre sera de 90 000 caractères « max » (espaces compris), en excluant le titre, les résumés en français et en anglais, les mots-clés en français et en anglais et la bibliographie.

Les textes sont présentés à interligne simple.

La police de caractères utilisée est GARAMOND (taille 11) ou AVENIR (taille 11).

PRÉSENTATION DES FIGURES, SCHÉMAS ET DES TABLEAUX :

  • Les tableaux, figures ou schémas sont limités à un maximum d’un par article et par catégorie, autrement dit un tableau et/ou une figure et/ou un schéma par article. Un tableau comme une figure ou un schéma ne doit pas dépasser une demi-page. Un tableau, comme une figure ou un schéma doit être lisible, légendé et référencé. Il en est de même pour les figures et les schémas. La légende doit être indiquée en dessous du du tableau, de la figure ou du schéma.
  • Ils doivent être transmis en format JPEG, TIFF, PDF ou PNG.
  • Les auteurs indiquent dans le texte l’emplacement des schémas, tableaux, figures à insérer. Ils les joignent en annexe dans des fichiers séparés et avec toutes les indications quant à la composition de ces documents.
  • L’équipe éditoriale de la revue se réserve le droit de supprimer tout tableau, tout schéma ou toute figure jugée illisible et susceptible de nuire à la compréhension de l’argumentaire.

HIÉRARCHISATION DES TITRES :

  • Trois niveaux de titre sont permis.
  • Numéroter les titres et les sous-titres afin de bien en préciser la hiérarchie (ex. : 1., 1.1., 1.1.1.).

FORMAT D’ÉCRITURE :

  • Utiliser l’italique uniquement pour les mots étrangers, termes latins et grecs et les titres d’ouvrages si ces titres sont référencés dans le corps du texte.
  • Utiliser le gras uniquement pour les titres et les sous-titres.

ÉCRITURE DES NOMBRES :

  • Les nombres de 0 à 10 (inclus) sont toujours écrits en lettres, que ces nombres soient au début ou à l’intérieur d’une phrase.
  • À partir de 11, les nombres sont écrits en chiffres dans les phrases ; s’ils sont au début d’une phrase, ils sont écrits en lettres.
  • S’il y a une énumération de plusieurs catégories évoquant des nombres différents dans une même phrase, tous les nombres sont écrits en chiffres.
  • Les nombres inférieurs à zéro, les fractions, les rapports et les pourcentages s’écrivent toujours en chiffres.

CITATIONS DANS LE TEXTE ET RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

Elles doivent respecter les normes APA 7e édition (version francophone sans esperluette) :

https://bib.umontreal.ca/citer/styles-bibliographiques/apa

Pour la bibliographie insérée dans le texte, il est demandé qu’elle ne soit pas articulée à la bibliothèque numérique de l’auteur.

Retour en haut